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La vérité sur Dracula et la Transylvanie
On célèbre aujourd’hui le 165e anniversaire de Bram Stocker, l’auteur de Dracula. On ne compte plus les adaptations
théâtrales ou cinématographiques de cette œuvre.
Il est bon de remettre quelques pendules à l’heure, au moment où les vampires ont de nouveau la cote au cinéma et
dans les séries.
Dracula ne fut pas un être surnaturel mais tout simplement un fou, un boucher de la pire espèce ; bref un homme
qu’il ne faut absolument pas aduler !
J’ai découvert un texte très intéressant sur l’histoire de la Transylvanie, il est long et complexe à traduire. Par
faute de temps, je ne vous mets pour le moment que la partie dédiée à Vlad Tepes, l’empaleur qui fut pris comme modèle par Stocker pour son comte Dracula. On y trouve des faits édifiants, qui
peuvent nous éclairer très favorablement sur la réalité historique.
Petit préambule…
La Transylvanie, un pays de contes de fées
Il y a en Europe une région qui se nomme Erdély en hongrois ou Transylvanie en français. Les rédacteurs et chroniqueurs de
la presse devraient s’y intéresser au plus haut point.
Pourtant cette région ne figure que très rarement dans les actualités. Quelle en est la cause ? Peut-être qu’il n’est pas utile
pour les rédactions de parler de la Transylvanie ?
Dans l’imagination de la plupart des gens la Transylvanie est liée au nom du comte Dracula, qu’ils imaginent vivant dans son
château effrayant, château qu’ils se figurent être au milieu d’une forêt sombre dans une quelconque région montagneuse…
C’est pourtant loin au sud de la Transylvanie, qu’il faut chercher le comte. Au nord ouest de Bucarest plus précisément, du côté
de la ville de Tergoviste d’où pendant des siècles était gouverné la principauté de Valachie. C’était un Etat féodale vassal du royaume de Hongrie créé au 14e siècle. La Transylvanie, quant à
elle, faisait partie intégrante du royaume hongrois jusqu’en 1920.
Un peu d’histoire…
Vlad était un homme cruel, ses propres sujets lui avaient d’ailleurs donné le surnom de « drakul » qui signifie dragon ou
diable.
János Hunyadi, qui sorti vainqueur de nombreuses batailles contre les Turcs, régent de Hongrie plaça peu avant sa mort sur le
trône de Valachie le fils de Vlad Dracul, qui deviendra Vlad le quatrième. C’est lui qui devient célèbre sous le nom de « Vlad l’empaleur » et comme comte Dracula. Sa cruauté n’avait d’égale que
celle de Néron et d’Ivan le terrible, et tout comme son père c’est en ces temps troublés - avec ou sans aide turque- qu’il fait irruption en Transylvanie.
En 1462 le sultan Mohamed II se mit sur le pied de guerre avec une imposante troupe pour éliminer l’empaleur. Vlad se réfugia
alors dans la ville fortifiée de Brasso, dans le sud de la Transylvanie, donc en Hongrie. C’est justement là où son père avait déjà commis des actes d’une infâme cruauté.
Le grand roi de la renaissance hongroise, Mátyás Corvin soupçonnant de nouvelles intrigues de la part de Vlad le fit emprisonner
dans la forteresse de Buda. Dracula, qui perdit son trône, y resta pendant 12 ans. En 1476 il retrouva la liberté ainsi
que son trône de Valachie mais trois mois plus tard il fut tué par ses propres sujets. Avec toutes ses précisions que personne ne cherche donc plus le château de Dracula en Transylvanie. Ses
sujets n’étaient pas transylvains non plus ! En 1897 Bram Stoker fit paraître son livre intitulé « Dracula », il ne prit pas en considération les faits historiques ou géographiques. Stoker situa
son histoire en Transylvanie car ce nom évoquait le mystère et laissait pressentir un monde de contes de fées. A cette époque la Transylvanie était une région enchanteresse et cultivée du royaume
hongrois à l’intérieur de la monarchie austro-hongroise.
La Transylvanie fut jusqu’en 1920 une région hongroise. Depuis 1920 - à l’exception de la Transylvanie du Nord entre 1940 et
1944- les habitants de Transylvanie et du pays des Sicules souffrent du maladif chauvinisme roumain. La Roumanie, malgré l’agrandissement de son territoire, est incapable de garantir à ses
habitants un style de vie digne du 21e siècle.
Dracula, « héros national » roumain ?
Le gouvernement roumain projette la création d’un parc de 60 millions de dollars qui serait dédié au héros national, le comte
Dracula. Celui qui « lutta contre les Hongrois et les Turcs au 15e siècle ». Le parc recevra le nom de « Royaume de Dracula » sera construit par une firme américaine (La compagnie US ne se doute
sûrement pas du nombre de « héros », semblables à Dracula, vivant en Roumanie et qui martyrisent des millions de Hongrois que le diktat de Trianon a coupés de leurs frères et sœurs).
Une bibliothèque Dracula ainsi qu’une fondation sont également prévues. Il y a déjà 4000 clubs Dracula qui fonctionnent de par
le monde. Les Roumains attentent les touristes fortunés. (Source BBC 2001)
Cet extrait provient d’un texte se trouvant sur le site hazankert.com. Il se base sur un livre intitulé „Pour la
justice” dédié à l’infâme diktat de Trianon. Ce livre est paru entre les deux guerres.
Le texte complet est signé par le Dr Lajos Kazár, Canberra 1989.
Le 21e siècle devrait être le siècle de l'entente entre les hommes, entre européens. On trouve presque partout des minorités, chaque pays se doit donc de les respecter et de leur offrir un cadre de vie agréable où leurs droits, leurs langues, leurs cultures sont respectés. (Árpád)
Drakula román “nemzeti hős”?
Magyarország több királya Havasalföld fejedelmi családjának Dél-Erdélyben tetemes birtokokat adományozott, hogy szükség esetén ott menedéket leljenek. Zsigmond, Magyarország királya és a
Német-Római Birodalom császára 1431-ben II. Vladot a Havasalföldi Vajdaság uralmába helyezte. II. Vlad kegyetlen ember lehetett, mert oláh alattvalói a Drakul gúnynevet adták neki – ennek
jelentése pedig ‘sárkány’ és ‘ördög’.
A törökök elleni számos csatában győztes Hunyadi János, Magyarország kormányzója röviddel 1456-ban bekövetkezett halála előtt Havasalföld vajdai székébe segítette Dracul Vlad fiat, a későbbi IV.
Vladot. Ez az ember vált ismertté, mint “Karóbahúzó Vlad”, s végül, mint “Drakula gróf.” Kegyetlenségben bizonyára vetekedett Néróval és Rettenetes Ivánnal, és atyjához hasonlóan – török
segítséggel vagy a nélkül – azon zavaros időkben vadul be-betört Erdélybe.
Bõvebben itt:
http://www.hazankert.com/erdely.html
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