1956: La révolution écrasée
Victoire d'une défaite
"La première révolution antitotalitaire" s'est ainsi terminée dans un bain de sang. Le monde libre n'a pas bougé le petit doigt pour l'empêcher. [...] Est-ce à dire qu'il n'existait aucun moyen de pression, sinon militaire, du moins diplomatique, multilatérale ou économique, pour amener Moscou à une solution de compromis raisonnable, et qu'en conséquence la cause était d'avance perdue ? C'est loin d'être sûr: la thèse que "ce qui est advenu devait arriver " est une justification paresseuse. Les événements auraient pu tourner autrement. [...]
Le soulèvement a eu la valeur d'une affirmation de soi et procuré aux Hongrois un capital moral, même sans dividendes. L'identité nationale a été sauvée. Et, au-delà de ses frontières, cet acte de résistance, aussi démesuré qu'il ait été, a montré pour la première fois que le totalitarisme n'était pas l'empire destiné à durer mille ans. C'est dans ce sens qu'il est légitime de parler de la victoire d'une défaite.
Extrait de "Histoire de la Hongrie" par Miklós Molnár aux Éditions Perrin.
"La première révolution antitotalitaire" s'est ainsi terminée dans un bain de sang. Le monde libre n'a pas bougé le petit doigt pour l'empêcher. [...] Est-ce à dire qu'il n'existait aucun moyen de pression, sinon militaire, du moins diplomatique, multilatérale ou économique, pour amener Moscou à une solution de compromis raisonnable, et qu'en conséquence la cause était d'avance perdue ? C'est loin d'être sûr: la thèse que "ce qui est advenu devait arriver " est une justification paresseuse. Les événements auraient pu tourner autrement. [...]
Le soulèvement a eu la valeur d'une affirmation de soi et procuré aux Hongrois un capital moral, même sans dividendes. L'identité nationale a été sauvée. Et, au-delà de ses frontières, cet acte de résistance, aussi démesuré qu'il ait été, a montré pour la première fois que le totalitarisme n'était pas l'empire destiné à durer mille ans. C'est dans ce sens qu'il est légitime de parler de la victoire d'une défaite.
Extrait de "Histoire de la Hongrie" par Miklós Molnár aux Éditions Perrin.
Szovjet megszállás
November 4-én hajnalban, 4 óra 15 perckor, még mielõtt a rádióban elhangzott volna a Kádár-kormány megalakulásának bejelentése, megindult a támadás Budapest és az ország számos nagyvárosa ellen. Az ágyúdörgésre ébredõ ország csak közel egy órával késõbb hallhatta Kádár János Forradalmi Munkás-Paraszt Kormányának felhívását az ungvári rádióból, melyben bejelentette, hogy az október 23-i tömegmozgalom fasiszta felkelésbe torkollott (Hongrie-Info: már akkor is csak fasisztázni tudtak a hazaáruló komcsik !) , ezért vált szükségessé a szovjet csapatok segítségül hívása.
Itt folytatódik: http://www.rev.hu/sulinet56
November 4-én hajnalban, 4 óra 15 perckor, még mielõtt a rádióban elhangzott volna a Kádár-kormány megalakulásának bejelentése, megindult a támadás Budapest és az ország számos nagyvárosa ellen. Az ágyúdörgésre ébredõ ország csak közel egy órával késõbb hallhatta Kádár János Forradalmi Munkás-Paraszt Kormányának felhívását az ungvári rádióból, melyben bejelentette, hogy az október 23-i tömegmozgalom fasiszta felkelésbe torkollott (Hongrie-Info: már akkor is csak fasisztázni tudtak a hazaáruló komcsik !) , ezért vált szükségessé a szovjet csapatok segítségül hívása.
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